Témoignages

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(Re)panser la planète

14,00 €
TTC

Comment évoluer ensemble vers une société plus humaine conciliant résilience écologique, économie et vivre ensemble?

A partir des projets les plus révélateurs de cette métamorphose auxquels il participe, l’auteur partage avec nous comment agir au quotidien pour faire Terre ensemble. Fédérer, se mobiliser, se transformer en adéquation avec la planète nous rendent non seulement plus résilients mais aussi plus heureux. 

C’est ceci re-panser la planète, et c’est possible ici et maintenant.

Quantité

Oui, il est possible de reconstruire une société plus joyeuse qui concilie résilience écologique, humanisme et vivre ensemble.

Ce n’est ni de la théorie, ni de l’utopie, les projets pour la mettre en place ont déjà démarré. L’auteur, acteur de terrain, partage avec nous sa vision et ses priorités ainsi que les projets qu’il voit émerger au quotidien.

Pour «faire Terre» ensemble et ménager notre patrimoine commun magnifique et nécessaire, la construction collective et la joie du vivre ensemble qu’elle génère, l’entrepreneuriat et sa capacité de transformation au plus près du terrain sans rien attendre, sont les meilleurs leviers.

Alors, oui, il est temps de (re)panser la planète 

9782492973192

Fiche technique

Format 13 x 20
13 x 20
Nombre de pages
110
Genre
Essai
Epoque
Demain...

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15/02/2025

Repanser la planète

Directeur exécutif de Green Cross (association créée en 1993 dans la foulée du Sommet de la Terre à Rio par Mikhaïl Gorbatchev et Jean-Michel Cousteau), Nicolas Imbert, ingénieur, prend la plume pour dire son inquiétude face aux défis environnementaux et sociétaux qu’il nous faut relever. Ce n’est pas le premier ni le dernier, mais il le fait, non pas seulement pour lister tout ce qui ne va pas, mais pour suggérer des solutions, ouvrir des pistes, mentionner des exemples inspirants. Les boomers sont responsables de trois hold-up qui pénalisent les plus jeunes : géographique (avec un nouvel esclavage), temporel (les retraités vivent mieux que les jeunes précarisés) et diplomatique (les écarts entre pays riches et pauvres ne cessent de croitre). Un peu partout, des initiatives citoyennes vont dans le bon sens, mais ne sont pas fédérées entre elles et demeurent fragiles, compte tenu de leurs moyens limités. Pourtant elles rédigent ici une Déclaration universelle des droits et devoirs de l’Humanité, là renature des sites exceptionnels (calanques de Marseille, pointe du Raz...), ailleurs expérimentent d’autres manières de produire, de consommer, de recycler. Une « économie symbiotique » s’impatiente à se déployer à partir des trois principes proposés par Isabelle Delannoy : s’appuyer sur les écosystèmes, réduire l’extractivisme, élaborer une intelligence collective. L’auteur regrette que l’urgence climatique ne soit pas partout la question prioritaire, car de son traitement dépend, en grande partie, tout le reste : l’air, l’eau, les sols, l’agriculture, l’alimentation, la santé... Pour tous ces secteurs, un seul mot d’ordre : la sobriété. Consommer moins, réparer et entretenir les réseaux, éviter les gaspillages, protéger les fonds marins tout comme les littoraux, miser sur le local, valoriser les savoir-faire autochtones...À chaque suggestion, Nicolas Imbert indique le site de l’association qui en est à l’origine, que ce soit la Maison pour l’éducation à une alimentation durable à Mouans-Sartoux ou Terre de liens, Sols vivants, Agridées ou Commune Mesure...Pour les produits alimentaires, quatre volets sont à économiser, d’un point de vue énergétique : le transport, l’emballage, l’intermédiation et la commercialisation. Certes, des États possèdent une législation favorable aux 3 R (réduire, réemployer, recycler) sans que cela ne se traduise dans la vie quotidienne de chacune et chacun. Rachel Carson réclamait le « droit à connaitre » ce que tout produit mis en vente contenait, il en va aussi des choix publics. Ainsi Jeremy Rifkin, partisan de l’hydrogène, explique que « le prix réel de l’énergie nucléaire sur la durée de vie d’une centrale est de 112 dollars par mégawatt, contre 29 à 40 dollars par mégawatt pour le solaire et l’éolien. » Ces informations sont indispensables pour démocratiser les débats en matière d’écologie et ménager notre petite planète.