Stanislas Dambreville est le spécialiste de Louis-Ferdinand Céline.
Conférencier, critique littéraire, professeur dans les grandes écoles, il est LA référence. C’est vers lui qu’on se tourne lorsqu’on évoque Céline.
Il écrit un livre, qui doit faire date, pour lever à la fois les contradictions de l’auteur et les critiques inutiles qui le concernent.
C’est le moment que le hasard — s’il s’agit bien de lui — choisit pour faire entrer Juliette dans sa vie, pour son malheur. D’abord inattentif à cette rencontre, Stanislas Dambreville va progressivement désirer la jeune femme, un désir passionné qui va pourrir sa vie. Lentement, il va abandonner ses convictions, rejeter tout ce qui était « son monde », jusqu’à la déchéance.
C’est parce qu’il connaît bien la vie de Céline, qu’il en a étudié la mécanique, les ambiguïtés, le style, qu’il sait nous emporter dans ce « page-turner ».
* Nous ne sommes pas dans la romance, nous sommes dans la construction romanesque d’une proposition de découverte de Céline.
* C’est un Janus littéraire, celui « des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes » que Michel Ruffin nous livre.